Diplômée de la réputée Grove School of Music de Los Angeles, Maryse Letarte a été initiée au piano par sa grand-mère dès l’âge de trois ans. Fille cadette de deux professeurs de mathématiques, Maryse a grandi à St-Hyacinthe en Montérégie (Québec). Après dix années d’études privées en piano classique chez les religieuses, au terme desquelles elle se mérite la Paderewski gold medal de la National Guild of Piano Teachers de la ville d’Austin au Texas, elle entre au Cégep St-Laurent (Montréal) pour y décrocher un DEC en piano classique puis un DEC en Composition et Arrangements pour Big Band Jazz. Tout en poursuivant ses études en piano classique à l’Université McGill avec le maître Marc Durand (Louis Lortie), Maryse réalise l’importance grandissante de son monde parallèle : l’écriture de chansons. C’est alors qu’elle opte pour le métier d’auteure-compositrice-interprète qui la passionne plus que tout et s’envole pour Los Angeles afin d’y parfaire sa formation.

À son retour en 1991 elle se fait remarquer grâce au programme Démoclip de MusiquePlus, puis en 1992 au Festival international de la chanson de Granby où elle remporte le prix SOCAN pour la meilleure chanson avec sa chanson Les débarras. L’année suivante elle sort son premier album sous le pseudonyme Rita-Rita et obtient un succès critique et radiophonique grâce à sa chanson Je suis down.

Les années suivantes seront marquées par un retour à l’école et une épreuve personnelle : la maladie et le décès de son père. Maryse, bouleversée, écrirera alors des chansons toutes personnelles et introspectives. Il en ressortira l’album si justement intitulé En dedans (2001). Elle choisit alors la voie de l’indépendance et à partir de cet album elle réalisera et produira elle-même tous ses albums jusqu’à ce jour. L’album suivant Le motif (2004) lui vaut, tout comme ses albums précédents, les éloges des critiques.

Pochette «Des pas dans la neige»

C’est grâce à Des pas dans la neige – un album de compositions consacré à l’hiver et aux fêtes de fin d’année – que l’auteure-compositrice-pianiste-réalisatrice se fait connaître d’un large public en 2008. Désormais considéré comme un nouveau classique de Noël, l’album Des pas dans la neige a été mis en marché dans plusieurs pays : Suisse, Autriche, Chine, Hong-Kong, Taïwan, Canada, USA (où il a tourné dans plus de 400 radios et figuré au Top30-World) et en Allemagne (où il a été sacré meilleur album de Noël de 2012 par le quotidien HNA). En 2012, le cinéaste Éric Tessier choisit la chanson Boom Boom pour la scène de Noël de son film Pee-Wee 3D.

Pochette Ni le feu, ni le vent

En 2010 l’album Ni le feu, ni le vent, vient confirmer l’impression – comme le dit si bien Sylvain Cormier du Devoir – oui, tout ce qu’enregistre Maryse Letarte est à chérir. L’auteure Anne Boyer choisit la chanson Petit homme pour soutenir l’émotion d’une scène de la populaire télésérie Yamaska à TVA.

Maryse Letarte - La ParadeEn 2015, Maryse lance La parade, son deuxième disque de Noël. L’hiver, le temps des Fêtes ainsi que tout l’imaginaire qu’ils suscitent et que l’on cultive depuis l’enfance s’avèrent une intarissable source d’inspiration pour Maryse. Le bonheur de donner, les plaisirs de l’anticipation, l’effervescence provoquée, la magie de Noël dans l’inattendu ou sa merveilleuse petite fille, voilà quelques-unes des thématiques sur lesquelles elle pose un regard tendre, émerveillé mais parfois critique, avec cette plume imagée et raffinée qu’on lui connaît.

9782733840955En 2016, la maison d’édition française Auzou fait appel aux talents de Maryse pour concocter un univers musical féérique au livre-disque Mes jolies comptines à écouter. Regroupant 10 comptines classiques d’enfance, arrangées, interprétées et réalisées par Maryse Letarte, on y retrouve aussi avec bonheur la voix de sa fille sur quelques chansons qui avaient bien entendu bercé son sommeil depuis sa naissance. Illustré par Julien Chung, Mes jolies comptines à écouter fait partie des recommandations du Protégez-vous pour les cadeaux de Noël 2017.

Mes petites comptines a ecouterEn 2017, suite au succès de Mes jolies comptines à écouter, les éditions Auzou confient à nouveau à Maryse le soin de concocter les arrangements et l’interprétation de dix nouvelles comptines qui ont bercé notre enfance. En plus d’être charmés par sa voix angélique, les lecteurs sont séduits par les ambiances musicales raffinées de l’artiste, soutenues par les superbes illustrations de Nathalie Taylor. Cette incursion au pays des comptines semble taillée sur mesure pour la maman-musicienne-réalisatrice qui, dans son studio personnel, ne manque pas l’occasion d’enregistrer la voix de sa fille.

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En 2019, ce sont des comptines du monde que Maryse propose pour agrandir la collection. En plus d’élaborer des arrangements aux couleurs de dix différents pays, elle relève le défi de chanter dans différentes langues étrangères. C’est avec tout le perfectionnisme qu’on lui connaît que Maryse peaufine son accent et celui de sa fille, un exercice enrichissant et amusant dont le résultat saura certes stimuler les tout-petits. Ce troisième opus de la collection, illustré par la grande artiste française Lilidoll, est arrivé en librairie en avril 2019.

En 2020, c’est 2 tomes que Maryse a ajouté à sa collection pour les tout-petits. En effet, depuis l’automne 2020 son jeune public peut découvrir Mes comptines fantastiques à écouter et Mes comptines de Noël à écouter.

En 2021, Maryse a fait paraître un 6e tome dans sa collection de livres-disques : Mes comptines du Québec à écouter.

C’est un réel plaisir de retrouver ces comptines, dépoussiérées de belle façon, pour la suite du monde, comme un bel héritage classique à transmettre sans réserve pour faire la joie des tout petits. – Tony Tremblay, Ici Musique

Elle est une réalisatrice, une arrangeure, une musicienne, compositrice accomplie. Elle intègre toutes sortes d’éléments de la pop classique. [...] Maryse Letarte est de ces rares compositrices de chansons pop d’ici qui puissent témoigner d’une telle connaissance harmonique, d’une telle maîtrise de l’orchestration, d’une telle connaissance de la pop classique pré-rock. – Alain Brunet, La Presse.