Sous les projecteurs – Maryse Letarte (Guillaume Moffet, VOIR)

voir-logoSon quatrième album Ni le feu, ni le vent relève du petit exploit. Au-delà de ses talents indéniables d’auteure-compositrice, Maryse Letarte se démarque en tant qu’arrangeuse hors pair, conférant à ses douces dentelles romantiques et éthérées au piano des airs de films d’amour de Claude Lelouch, avec ses cuivres, flûtes, hautbois et cordes qui bercent majestueusement l’opus. Ce concert, il avait été prévu pour décembre 2010, puis reporté un an plus tard en raison de l’arrivée dans la vie de Letarte de Stella, son grand bonheur de petite fille. Il va sans dire qu’on l’attend de pied ferme. Le 2 décembre au cabaret La Basoche.

Guillaume Moffet, VOIR

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Chanson – NI LE FEU, NI LE VENT (Sylvain Cormier, Le Devoir)

Logo Le DevoirÀ ceux qui ont attrapé le traîneau en chemin — vous avez été 20 000 à vous procurer Des pas dans la neige, ce disque de Noël qui n’en était pas un —, voici l’occasion de confirmer l’impression: oui, tout ce qu’enregistre Maryse Letarte est à chérir.

Et c’est vrai depuis les années 1990: cinq albums témoignent de cette élégance dans la manière, cette transparence dans l’expression. La jeune femme n’en finit plus d’affiner son art, qui est complexe, mine de rien: un art de l’épuration, de la clarté, de la beauté à petites touches, ici des vents et des cordes idéalement servies, des mélodies aux détours ravissants et heureux. Elle sait ce qu’elle fait, fait presque tout, et tout bien: réalisation, arrangements (à la Bacharach, souvent), prise de son, l’essentiel de l’instrumentation. Tout sans forcer. Elle nous amène chez elle comme un disque y parvient rarement: émois, naufrages, douces euphories, tout est là. En spectacle à La Tulipe ce mardi.

Sylvain Cormier, Le Devoir

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Maryse Letarte après Noël, avant Noël (Alain Brunet, La Presse)

LAPRESSE_LOGO_CoulIl y a deux ans, elle a fait un album pop avec pour thème l’hiver et ses festivités. On a eu tôt fait de considérer Des pas dans la neige comme un album-concept du temps des Fêtes. Vendu à plus de 20 000 exemplaires, cet opus est aujourd’hui mieux connu que sa créatrice ne l’est à la sortie de son cinquième album ! Puisque nous faisons ce week-end nos premiers pas dans la neige, les premiers d’une longue série (…), l’occasion est belle de vous causer de Maryse Letarte.

Amorcée depuis les années 90, la carrière d’auteure-compositrice-interprète a été laborieuse pour cette femme. La vie publique, la communication directe semble lui exiger des efforts considérables… ce qui m’a souvent laissé l’impression qu’elle préférerait passer son existence entière dans un studio-bulle d’où émanerait sa création sans qu’elle n’ait à la défendre au dehors. Et, contre toute attente, Des pas sur la neige a surgi au pied d’un arbre, l’arbre de cet album alors en préparation :Ni le feu ni le vent.

Il ne faut pas se méprendre avec Maryse Letarte, difficile à saisir d’emblée. Il faut déployer ses antennes pour découvrir ses vertus créatrices, il faut leur laisser le temps de se dévoiler. Le dévoilement, d’ailleurs, se poursuit le 7 décembre prochain à La Tulipe.

Quelques écoutes son nécessaires à l’accueil des vibrations émises par cet être humain certes complexe mais dont le talent finit néanmoins par se révéler. Dans cette bulle où fut créé Ni le feu ni le vent, elle a arpenté son intériorité. S’est adressée à l’être aimé. A rêvé au creux de son lit d’un être cher passé à une autre dimension. Débusqué le merveilleux dans sa vie de banlieue. Ciselé un romantisme assumé, parfois exacerbé par une surabondance de fleurs bleues. Certes, les lettres de Maryse Letarte ont progressé sans que l’on puisse conclure à la grande affaire. Les notes , elles, avaient déjà fait pas mal de chemin – et plusieurs pas dans la neige !

Maryse Letarte est de ces rares compositrices de chansons pop d’ici qui puissent témoigner d’une telle connaissance harmonique, d’une telle maîtrise de l’orchestration, d’une telle connaissance de la pop classique pré-rock – je pense entre autres à Van Dyke Parks. Vu la voix feutrée et ténue de son interprète, les arrangements et la réalisation s’avèrent délicats, développés à sa mesure. Fin mélange de technologies numériques, cordes soyeuses, bugle staccato à la Burt Bacharach (une influence plus qu’évidente), hautbois, flûte traversière, piano électrique, piano, etc.. Même lorsque les rythmes s’échauffent un tant soit peu, les propositions restent cristallines. Maryse Letarte est ainsi construite… et arrive ici à extirmer le meilleur de son expression.

Alain Brunet, La Presse

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Maryse Letarte poursuit son opération charme (Philippe Renault, Rue Frontenac)

logo-RueFrontenacBien des artistes populaires optent pour l’album de Noël lorsque le succès commence à se faire tirer l’oreille. Maryse Letarte a suivi le chemin inverse. Elle s’est révélée au grand public avec la sortie du disque Des pas dans la neige, il y a deux ans. Elle poursuit maintenant son opération charme avec Ni le feu, ni le vent. Elle combinera ces deux univers le 7 décembre au cabaret La Tulipe.

«Cette série de spectacles (qui débutait jeudi dernier à Sorel) est de saison pour offrir Des pas dans la neige. Mais je voulais surtout présenter mon dernier album. L’automne prochain, quand je vais donner une nouvelle série de spectacles, je vais pouvoir délaisser Des pas dans la neige et proposer mes autres chansons», évoque-t-elle.

En effet, le répertoire de Maryse Letarte (www.maryseletarte.com) est beaucoup plus vaste que l’on pourrait penser. Sa carrière n’a pas débuté en 2008 avec ce disque de Noël aux compositions originales. Elle avait précédemment sorti trois autres albums, dont un sous le pseudonyme Rita-Rita. Mais dans tous ces cas, le succès populaire aura été mitigé. Le défi consiste maintenant à surfer sur le vent favorable qui la porte afin de s’implanter en dehors du créneau de la musique des fêtes.

«Mon album n’était pas comme les autres albums de Noël. Si j’avais fait des covers, je ne me serais pas fait découvrir de cette façon. Les gens ont découvert mes compositions, qui abordent les thèmes de l’hiver et de la fin de l’année», spécifie la multi-instrumentiste et réalisatrice diplômée de la Grove School of Music de Los Angeles.

«Je ne me suis jamais posé de questions sur la perception que les gens pouvaient avoir de moi. J’avais déjà commencé mon nouvel album au moment de sortir Des pas dans la neige. Quand j’y suis revenue après cette euphorie (plus de 20 000 exemplaires se sont envolés), j’ai senti le besoin de composer de nouvelles chansons pour voir où j’étais. J’ai aussi retravaillé les pièces et les arrangements déjà faits pour les rafraîchir. J’ai tout fait moi-même. Mais je ne sentais pas de pression parce que je considère que Des pas dans la neige est plus connu que ma personne. Je ne suis pas une star qu’on reconnaît dans la rue. Tout reste dans le processus créatif, sans compter que je bénéficie déjà d’un bel élan», enchaîne-t-elle.

Maryse Letarte offrira pour la première fois sur scène les titres de son album Des pas dans la neige, en plus de ceux de Ni le feu, ni le vent, le 7 décembre.


Faire vivre l’album

Cet élan sera cependant quelque peu freiné au cours des prochains mois. C’est que Maryse Letarte est sur le point d’accoucher. Ce n’est peut-être pas le timing idéal, surtout qu’elle n’a donné que très peu de concerts depuis 2008. La principale intéressée assure toutefois qu’elle donnera à Ni le feu, ni le vent toutes les chances de se faire valoir au cours des prochains mois, ce qu’elle n’a pas nécessairement pu faire avec Des pas dans la neige.

«Je n’ai pas encore donné un seul show pour Des pas dans la neige. Tout s’est passé tellement vite! L’album est sorti en novembre, mais personne n’y croyait à ce moment. Il aura suffi qu’un journaliste en parle pour que le feu prenne. Tout s’est passé en quelques semaines. Mais des spectacles, ça se planifie à l’avance. L’année d’après, il a été question de shows, mais tout a avorté pour des raisons personnelles. J’ai donc vendu 20 000 exemplaires sans donner de show!

«Dans ce cas-ci, j’ai déjà des engagements pour l’automne prochain. D’ici là, Internet va faire en sorte que je vais rester présente. Des singles, des capsules vidéo et des clips vont sortir. Ce n’est pas un album que je vais travailler sur trois semaines. Je vais le faire vivre.»

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Maryse Letarte – La vie au long cours(Antoine Léveillée, VOIR)

voir-logoMaryse Letarte nous propose Ni le feu, ni le vent, un exercice d’écriture intimiste qui ne se veut pas racoleur. Tout s’y expose en musique et devient translucide.

Elle est enceinte jusqu’aux oreilles, mais ne sautez pas trop vite aux conclusions. Lorsque vous écouterez la chanson Petit Homme, dites-vous bien que c’est plutôt une fille (Stella) que Maryse Letarte attend avec impatience. “Je sais que vous n’êtes pas très people au Voir, mais je te le dis quand même. En fait, j’ai écrit ce texte pour ma soeur qui a eu un garçon. Je le lui avais lu en présence de la famille. Tout le monde était bien ému, et c’est ce que je voulais! Je l’ai repris pour en faire une chanson, en enlevant quelques passages, car le poème était beaucoup plus long.”

C’est bien à l’image de l’auteure-compositrice-interprète, qui semble toujours prendre en note dans son carnet personnel les beautés et les aléas de la vie. Une forme d’introspection lucide qui, sur une chanson comme Non merci, n’emprunte pas quatre chemins pour résumer l’amour. Des temps d’arrêt qui prennent la forme de miniatures musicales salvatrices. Sur son nouvel album intitulé Ni le feu, ni le vent, mixé par Erwin Autrique (Keren Ann et Benjamin Biolay), sa démarche musicale prend des teintes impressionnistes. Aux cordes (violon, violoncelle) s’additionnent la flûte traversière, le flugelhorn ou le hautbois. Avec le piano qui trône au centre, cette instrumentation nous dévoile un souci du détail presque pointilliste.

Quelques thèmes semblent chers à l’auteure, dont cette réalité qui s’impose parfois comme un mirage qu’on ne voudrait pas remettre en question. “Tu dois penser à Icône, j’imagine. Ça remonte à l’adolescence. On se convainc que ce sera génial de voler de ses propres ailes, on veut que ça arrive le plus vite possible, ça motive notre élan. Rendu là, tu te rends bien compte que c’est très différent de ce que tu pouvais imaginer. Moi, ce fut par rapport à la musique. À l’époque, il y avait cet homme qui m’influençait beaucoup. Ce qui m’a inspiré cette chanson, c’est quand je l’ai rencontré pour de vrai, dans sa réalité. Une personne ordinaire, qui vit en retrait, désillusionnée par l’industrie de la musique. Pour moi, c’était tout autre chose comme vie. Mais il faut voir cette chanson comme une forme d’hommage aussi”, un hommage à un destinataire dont elle préfère taire l’identité.

Le même exercice s’expose avec J’en sais peu ou prou de la réalité, je peux toujours rêver, je ne te reconnais plus du tout, une chanson qui rivalise pour une place en tête du palmarès des titres les plus longs. “Cette fois-ci, c’est plus personnel, précise-t-elle. Il arrive un moment dans un couple où l’autre avec qui tu partages ta vie se dévoile à toi sous un tout autre jour. Tu te crées une image, une idée sur sa personnalité, et tout d’un coup tu constates que ce n’est plus vrai. Tu restes adulte, il ne s’agit pas d’un psychodrame hystérique. Tu en discutes, mais c’est tout de même un choc. On pense connaître quelqu’un, mais en réalité on extrapole.”

Tout ça est chanté avec cette voix atypique et parfois vulnérable qui laisse de côté les artifices. Celle qui se considère avant tout comme une arrangeuse de musique cultive une esthétique bien singulière qu’on aurait du mal à comparer à celle de Coeur de pirate. “On peut faire de la musique romantique sans que ce soit sirupeux, indique-t-elle. Il y en a pour qui des chansons romantiques, où l’émotion est importante, c’est impossible. Ils ne veulent pas toucher à ça. Ils pensent au cliché amour-tendresse, mais ce n’est pas que ça! C’est un art de jouer avec l’émotion. C’est bien le fun des guitares électriques et une voix qui écorchent, mais souvent ce n’est qu’une façade. Tu peux aussi écrire un texte abstrait, où personne ne saura de quoi tu parles; c’est sûr que tu ne te feras pas niaiser. Quand j’écris, je reconnais les limites de ce qui pourrait rendre un texte mièvre. Ces émotions, je les assume.”

À écouter si vous aimez /
Keren Ann, Andrea Lindsay, Lykke Li

Antoine Léveillée, VOIR

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Maryse Letarte à Retour sur le monde (Radio-Canada Québec)

Retour sur le monde, Radio-Canada Québec

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Rencontre avec Maryse Letarte (Première heure, Radio-Canada Québec)

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Première heure, Radio-Canada Québec

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« Ni le feu, ni le vent » de Maryse Letarte (Audrey Neveu, Québec Spot)

logo-quebec-spotMaryse Letarte nous livre un cinquième album intitulé Ni le feu, ni le vent, tout en mélodies et en douceur, à l’image de la future mère. On y retrouve cette voix tendre, légère et empreinte d’une vulnérabilité qui font d’elle une chanteuse absolument extraordinaire.

Son premier extrait, Ni le feu, ni le vent, connaît déjà du succès auprès du public et avec raison. La présence de Theodore Baskin, premier hautbois à l’OSM, enrichit significativement cette mélodie aux arrangements entraînants. Sa voix satinée nous envoûte, avec ses intonations légères et cuivrées, donnant vie à des textes d’une qualité rare de nos jours. Le français n’a pas reçu un tel hommage depuis longtemps.

Impossible de décrire cette voix unique, dont la volatilité et la légèreté rendent si vulnérable la chanteuse. Nous semblons pénétrer l’univers intime de celle-ci, où nous sommes véritablement transportés par l’émotion intense qu’elle sait si brillamment nous transmettre. Elle nous berce d’une sérénité et d’un confort dignes de la plus belle tempête de neige, le rythme léger et délicat ponctuant ses chansons aux airs hivernaux.

Ni le feu, ni le vent est le produit de plusieurs années de travail, qui a pris vie avant même la sortie de son album de Noël, Des pas dans la neige. Maryse s’y est entièrement investie, signant tous les textes et les mélodies, en plus de jouer d’une variété incroyable d’instruments, tels le piano, les claviers, l’orgue, le glockenspiel et les percussions. Cordes et vents sont mis à l’avant-plan en se mariant merveilleusement à cette chanteuse-née.

Ah! Que je t’aime nous change d’ambiance avec son orgue et ses percussions plus dynamiques, une ode à l’amour. Cependant, notre chanson préférée reste sans conteste Petit homme, dont la première vie fut celle d’un poème destiné à l’enfant à naître de sa belle-sœur. La beauté du texte en aurait fait pleurer sa belle-mère et nous arrache aussi quelques larmes douloureuses, rien qu’à cette tendresse exprimée dans cette mélodie qui devient berceuse à nos oreilles.

S’il faut se fier à tout cet amour exprimé, nul doute que Maryse Letarte fera une excellente mère pour la petite Stella, due pour fin janvier. On espère seulement qu’après ce repos mérité, elle nous reviendra pour faire vivre ses succès, qui nous charment encore et encore. Entre temps, elle se produira à La Tulipe le 7 décembre pour notre plus grand bonheur.

Ni le feu, ni le vent, des disques Artic, distribué par Select, est en vente dès maintenant dans tous les magasins.

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Maryse Letarte : la magnifique (Jasmin Roy, Yahoo! Québec)

social_default_logo-1481777Je suis tombé littéralement en amour avec Maryse Letarte lorsqu’elle a lancé, il y a deux ans, son album de Noël Des pas dans la neige. Son nouvel opus Ni le feu, ni le vent est disponible dès aujourd’hui en magasin et je dois dire qu’après l’écoute de cet album je suis resté sans mots.

Maryse Letarte signe paroles, musique, réalisation et arrangements et s’inspire des éléments tels que le feu, le vent, la lune, l’eau et le soleil entremêlé avec des chansons d’amour qui décline les différentes teintes.

Maryse Letarte est le prochain Daniel Bélanger, son univers unique ne se compare à personne. Sa recherche musicale est audacieuse, actuelle et surprenante. Ses textes sont bien ficelés, intelligents et émouvants. Avec Ni le feu, ni le vent, Maryse Letarte vient d’entrer par la grande porte au panthéon des grands auteurs-compositeurs-interprètes du Québec et l’Europe tombera en amour avec elle j’en suis certain.

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Ni le feu ni le vent : rendez-vous avec Maryse Letarte (Vanessa Guimond, 7 Jours)

C’est avec un album de Noël qu’elle s’est fait connaître, mais c’est avec son nouvel opus intitulé Ni le feu, ni le vent que Maryse Letarte, une artiste aux multiples talents, tentera de démontrer au public qui elle est véritablement.

Lancé à l’Upstairs Jazz Club, lundi soir, ce disque comprenant dix chansons entièrement écrites et composées par l’artiste — qui signe également la réalisation et les arrangements — se veut la continuité de l’aventure amorcée en 2008 avec Des pas dans la neige, vendu à plus de 20 000 exemplaires.

«C’est drôle, parce qu’avant Des pas dans la neige, je n’avais qu’un très petit public, affirme celle qui compte cinq albums à son actif. Jamais je n’aurais pensé me faire connaître grâce à un album-concept de Noël.»

Au moment de se lancer dans la composition de chansons inspirées de la saison hivernale, l’artiste travaillait déjà à la création de Ni le feu, ni le vent. Laissant derrière ce qu’elle avait entrepris pour se concentrer sur Des pas dans la neige, ce n’est qu’une fois la «tempête» passée qu’elle retrouvera les pièces qu’elle avait mises de côté.

«Mon plus grand défi a été de ne pas tout jeter ce que j’avais déjà créé. J’avais peur que les gens trouvent que les chansons ressemblaient trop à celles de l’album précédent, puisqu’elles ont été écrites dans la même période, confie celle qui dit s’être inspirée des nombreuses facettes de l’amour. Finalement, j’ai conservé uniquement les pièces qui étaient dans la continuité de ce que j’avais produit auparavant. On peut dire que cet album est le petit frère de l’autre.»

À la rencontre du public

Fière de son dernier venu, l’artiste, enceinte de sept mois de son premier enfant, ira à la rencontre de son public dans le cadre d’une mini-tournée qui l’amènera à parcourir la province du 25 novembre au 12 décembre. Intitulé Le feu, le vent et la neige, son spectacle mettra en lumière des chansons tirées de ces deux plus récents albums.

«J’ai hâte de rencontrer mon public. Je n’avais pu le faire l’an dernier, comme je le voulais au départ, pour des raisons personnelles, explique-t-elle. Ce qui est bien en le faisant maintenant, c’est que je pourrai présenter les chansons des deux albums, d’où le titre du spectacle.»

«Ce que je souhaite avant tout, c’est que les gens me découvrent. J’en ris aujourd’hui, mais mon album Des pas dans la neige est plus connu que moi. J’aurais peut-être dû faire comme Michel Rivard et intituler mon nouveau disque Bonsoir, mon nom est Maryse Letarte et voici mon album. Ça aurait été clair», ajoute-t-elle avant d’éclater de rire.

Maryse Letarte présentera son spectacle Le feu, le vent et la neige à La Tulipe le 7 décembre prochain.

Son album Ni le feu, ni le vent est en vente dès maintenant. Tous les détails concernant l’artiste se trouvent sur son site officiel à l’adresse suivante : www.maryseletarte.com.

Vanessa Guimond, 7 Jours

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Maryse Letarte lance son nouvel album (La Presse)

LAPRESSE_LOGO_CoulLa chanteuse Maryse Letarte lance officiellement ce lundi, à Montréal, son nouvel album intitulé Ni le feu, ni le vent, dont elle signe paroles, musique, réalisation et arrangements.

L’auteure-compositrice-interprète en assume également la direction artistique, en plus d’y jouer de plusieurs instruments, dont le piano, les claviers, l’orgue, le glockenspiel et les percussions.

Une quinzaine d’autres musiciens ont également participé à l’album, dont le premier hautbois de l’Orchestre symphonique de Montréal, Theodore Baskin, que l’on peut entendre sur le premier extrait Ni le feu, ni le vent.

Maryse Letarte se promènera par ailleurs aux quatre coins de la province avec le spectacle Le feu, le vent, la neige, qui proposera des pièces de Ni le feu, ni le vent et de Des pas dans la neige, lancé il y a deux ans.

La chanteuse sera notamment au Petit Champlain de Québec le 1er décembre et au La Tulipe, à Montréal, le 7 décembre. Elle offrira également des spectacles à Sorel, Saint-Hyacinthe, Shawinigan, Gatineau et Granby dans les prochaines semaines.

La Presse Canadienne, Montréal

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Naissance du nouvel album de Maryse Letarte (Audrey Neveu, Québec Spot)

logo-quebec-spotMaryse Letarte accouche d’un nouvel album intitulé Ni le feu, ni le vent, présenté en primeur le 15 novembre au Upstairs Jazz Club, à l’occasion du lancement de cette nouvelle épopée. À deux mois de son premier enfant, la future mère ne ralentit pas la cadence et nous sert une nouvelle œuvre chargée de la douceur et l’émotion qu’on lui connaît.

Il y a longtemps que Maryse travaille sur Ni le feu, ni le vent. En fait, elle y travaillait déjà avant le lancement de son album de Noël, Des pas dans la neige, grandement acclamé par le public et la critique en 2008. Cette fois, elle nous revient avec ce cinquième album, auquel elle a participé à toutes les étapes, presque sans exception. Depuis l’écriture des paroles et des mélodies jusqu’aux arrangements, elle n’a laissé que le mixage au talentueux Erwin Autrique, du Studio ICP de Bruxelles.

L’album porte bel et bien sa signature originale. Empreinte d’une sérénité et d’une douceur sans pareille, elle s’inspire ici des éléments tels le feu, le vent, l’eau et la lune ainsi que des sentiments amoureux qu’elle dépeint grâce à sa voix purement mélodieuse. Sont également à l’honneur les instruments à cordes et à vents, tout particulièrement avec la présence de Theodore Baskin, premier hautbois à l’OSM, sur l’extrait Ni le feu, ni le vent.

Maryse Letarte sait nous envelopper d’une étoffe chaleureuse avec ses mélodies, comme pour nous protéger de l’hiver. De plus, ses textes nous vont droit au cœur, surtout la tendre pièce Petit homme, qu’elle dit être originellement un poème destiné à sa belle-sœur et son enfant à naître, qu’elle a ensuite transformée en musique pour notre plus grand bonheur. Assurément, ce morceau remportera beaucoup de succès auprès des fans de la chanteuse, qui étaient très nombreux à l’occasion de ce lancement très attendu.

Trois chansons n’étaient pas assez pour satisfaire la demande du public réuni, qui en demandait plus encore, mais laissons la future maman souffler un peu. Elle entreprendra une mini-tournée qui se rendra en région, entre le 25 novembre et le 12 décembre. Ensuite, elle aura droit à un congé de maternité bien mérité, avec la petite Stella. Quand on pense que c’est elle qui a tout réalisé, on se demande encore comment elle a l’énergie de nous présenter un tel succès.

Maryse présentera à Montréal son spectacle Le feu, le vent, la neige le 7 décembre prochain, au La Tulipe. L’album Ni le feu, ni le vent, des disques Artic et distribution Select, est disponible dès maintenant en magasin.

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Artiste accomplie, mère en devenir (Michelle Coudé-Lord, Journal de Montréal)

logo-jdm-2013L’auteure-compositrice Maryse Letarte enceinte de sept mois, pleine de vie et de défis donc, est fière de ce nouvel album, Ni le feu, ni le vent qu’elle présente sur scène un peu partout en province.

Cet album, il est totalement de son cru ayant signé les arrangements et sa réalisation. Fille déterminée de Saint-Hyacinthe, Maryse, la future maman que les gens pourront découvrir ou redécouvrir le 7 décembre prochain au La Tulipe, nous parle de son métier, qu’elle saura faire cohabiter avec le bébé à venir.

La petite famille est bien prête. Paroles d’une artiste accomplie et d’une mère en devenir.

Pourquoi ce projet est-il important?
C’est mon évolution.

Quelle est, à votre avis, la plus grande difficulté de ce projet?
Ce fut de résister à la tentation de tout recommencer à partir de zéro quand est venu le temps d’y replonger après l’euphorie que j’ai connue avec Des pas dans la neige.

Que vous apporte ce métier?
La possibilité d’exprimer tout plein de sentiments et de réflexions grâce aux mots et la musique. De faire de belles rencontres. De sentir que je sers à quelque chose.

Parlez-nous de cette première grossesse. C’est quoi chanter lorsqu’on a la vie en soi?
C’est une grossesse que j’espérais depuis plus de cinq ans. Une grande surprise et le plus grand bonheur. Le plus grand cadeau que je pouvais recevoir. Il semblerait qu’un bébé entend la voix de sa mère au stade où je suis (29e semaine), alors chanter lorsqu’on porte la vie en soi, c’est donc chanter déjà pour son bébé. Cette grossesse m’apporte confiance et courage.

Comment allez-vous concilier travail et carrière?
J’ai la chance d’avoir mon studio à la maison. C’est ici que je fais la grande majorité des étapes de la production de mes disques (écriture, composition, arrangements, enregistrements, etc.) en solitaire, à part pour la présence de mon chat Bardamu, qui fait office d’assistant à la prise de son (rire). Après la naissance de Stella (c’est, sous toute réserve, le nom que portera ma fille), j’ai donc l’intention, de reprendre la vie de studio à la maison, avec l’aide de quelqu’un de la famille à la maison pour rester près de ma petite. À la mi-décembre, quelques semaines avant l’accouchement, je termine une série de spectacles intitulés Le feu, le vent et la neige.

Chanter vous apporte quoi?
Chanter, pour moi, c’est une des multiples facettes de mon métier. Ma voix est un instrument. Mais, c’est l’instrument le plus fascinant du monde. Mon but, lorsque je chante, n’est pas de ressentir un pouvoir grâce à des prouesses ou des acrobaties, mais d’interpréter le plus sincèrement, le plus justement qui soit, le sentiment que je veux que ma chanson dégage.

Vous êtes sur scène, il y a le public devant vous. Quels sentiments vous habitent?
Je me sens privilégiée.

La situation de l’industrie du disque vous inquiète? Comment réagir?
Mon travail est de faire de la musique, et ce, même si plus aucun support pour la vendre n’existait. Mais comme on vit dans un monde où tout se vend, quelle inquiétude y a-t-il vraiment? Moi, ça fait près de 10 ans que je tiens le même discours: ça coûte terriblement cher au public d’écouter de la musique aujourd’hui (connexion Internet, ordi, iPod, en plus des systèmes de son traditionnels); comment se fait-il que les revenus des créateurs baissent plutôt que d’augmenter? Ce sont les fabricants d’ordi, etc. qui en profitent. Ne s’agit-il donc pas que d’un problème de répartition des revenus de chacun? Ça, c’est la guerre que les organismes de gestion du droit d’auteur et des producteurs de disques doivent livrer à chaque instant, mais ce n’est pas ma guerre à moi personnellement, heureusement. Moi, je fais la guerre aux accords qui ne sonnent pas bien! Ha! Ha!

Pourquoi le titre Ni le feu, ni le vent?
Il s’agit du titre d’une des pièces de l’album et je trouvais qu’il résumait à merveille le contenu de l’album qui est habité par les éléments et par l’amour que ni le feu, ni le vent ne peuvent détruire. Mes propos illustrent souvent l’ambiguïté face à l’amour et le fait que plus on aime plus on va, tôt ou tard, souffrir, parce que tout le monde quitte un jour, d’une façon ou d’une autre. La solution n’est pas de rester fermé et de passer à côté du bonheur pour éviter le malheur. On doit se faire à l’idée qu’on ne peut passer à travers la vie en restant indemne, qu’il faut aimer autant qu’on en a besoin. Et Dieu sait qu’on en a besoin. Qu’on s’en rende compte ou non.

Maryse Letarte sera en spectacle le 25 novembre, au Marine Cabaret, à Sorel, et le 1er décembre, au Petit Champlain à Québec.

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