HNA Kultur (Allemagne)

#1 du top 10 des albums de Noël du quotidien allemand HNA.
«Un CD qui crée la dépendance.» – Wilhelm Ditzel, HNA Allemagne

Süßer die Lieder nie klingen
Musik-Tipps für die schönste Zeit des Jahres
Von Wilhelm Ditzel

Wir kennen sie bis zum Überdruss, die Weihnachtslieder, die uns all Jahre wieder als Hintergrundmusik in Einkaufsgalerien und Fußgängerzonen einlullen. Zeit, dass sich renommierte Künstler und Newcomer, die zum Fest neue Weihnachtsalben veröffentlicht haben.

Die Überraschung der Saison ist die hier bisher unbekannte, in Kanada aber sehr erfolgreiche Maryse Letarte (1), die mit zehn selbst komponierten Pop-Chanson-Perlen überrascht. So fröhlich wurde man lange nicht auf die festliche Zeit eingestimmt. Eine CD die süchtig macht.

Source : HNA

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Chanson – NI LE FEU, NI LE VENT (Sylvain Cormier, Le Devoir)

Logo Le DevoirÀ ceux qui ont attrapé le traîneau en chemin — vous avez été 20 000 à vous procurer Des pas dans la neige, ce disque de Noël qui n’en était pas un —, voici l’occasion de confirmer l’impression: oui, tout ce qu’enregistre Maryse Letarte est à chérir.

Et c’est vrai depuis les années 1990: cinq albums témoignent de cette élégance dans la manière, cette transparence dans l’expression. La jeune femme n’en finit plus d’affiner son art, qui est complexe, mine de rien: un art de l’épuration, de la clarté, de la beauté à petites touches, ici des vents et des cordes idéalement servies, des mélodies aux détours ravissants et heureux. Elle sait ce qu’elle fait, fait presque tout, et tout bien: réalisation, arrangements (à la Bacharach, souvent), prise de son, l’essentiel de l’instrumentation. Tout sans forcer. Elle nous amène chez elle comme un disque y parvient rarement: émois, naufrages, douces euphories, tout est là. En spectacle à La Tulipe ce mardi.

Sylvain Cormier, Le Devoir

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Maryse Letarte après Noël, avant Noël (Alain Brunet, La Presse)

LAPRESSE_LOGO_CoulIl y a deux ans, elle a fait un album pop avec pour thème l’hiver et ses festivités. On a eu tôt fait de considérer Des pas dans la neige comme un album-concept du temps des Fêtes. Vendu à plus de 20 000 exemplaires, cet opus est aujourd’hui mieux connu que sa créatrice ne l’est à la sortie de son cinquième album ! Puisque nous faisons ce week-end nos premiers pas dans la neige, les premiers d’une longue série (…), l’occasion est belle de vous causer de Maryse Letarte.

Amorcée depuis les années 90, la carrière d’auteure-compositrice-interprète a été laborieuse pour cette femme. La vie publique, la communication directe semble lui exiger des efforts considérables… ce qui m’a souvent laissé l’impression qu’elle préférerait passer son existence entière dans un studio-bulle d’où émanerait sa création sans qu’elle n’ait à la défendre au dehors. Et, contre toute attente, Des pas sur la neige a surgi au pied d’un arbre, l’arbre de cet album alors en préparation :Ni le feu ni le vent.

Il ne faut pas se méprendre avec Maryse Letarte, difficile à saisir d’emblée. Il faut déployer ses antennes pour découvrir ses vertus créatrices, il faut leur laisser le temps de se dévoiler. Le dévoilement, d’ailleurs, se poursuit le 7 décembre prochain à La Tulipe.

Quelques écoutes son nécessaires à l’accueil des vibrations émises par cet être humain certes complexe mais dont le talent finit néanmoins par se révéler. Dans cette bulle où fut créé Ni le feu ni le vent, elle a arpenté son intériorité. S’est adressée à l’être aimé. A rêvé au creux de son lit d’un être cher passé à une autre dimension. Débusqué le merveilleux dans sa vie de banlieue. Ciselé un romantisme assumé, parfois exacerbé par une surabondance de fleurs bleues. Certes, les lettres de Maryse Letarte ont progressé sans que l’on puisse conclure à la grande affaire. Les notes , elles, avaient déjà fait pas mal de chemin – et plusieurs pas dans la neige !

Maryse Letarte est de ces rares compositrices de chansons pop d’ici qui puissent témoigner d’une telle connaissance harmonique, d’une telle maîtrise de l’orchestration, d’une telle connaissance de la pop classique pré-rock – je pense entre autres à Van Dyke Parks. Vu la voix feutrée et ténue de son interprète, les arrangements et la réalisation s’avèrent délicats, développés à sa mesure. Fin mélange de technologies numériques, cordes soyeuses, bugle staccato à la Burt Bacharach (une influence plus qu’évidente), hautbois, flûte traversière, piano électrique, piano, etc.. Même lorsque les rythmes s’échauffent un tant soit peu, les propositions restent cristallines. Maryse Letarte est ainsi construite… et arrive ici à extirmer le meilleur de son expression.

Alain Brunet, La Presse

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Maryse Letarte – La vie au long cours(Antoine Léveillée, VOIR)

voir-logoMaryse Letarte nous propose Ni le feu, ni le vent, un exercice d’écriture intimiste qui ne se veut pas racoleur. Tout s’y expose en musique et devient translucide.

Elle est enceinte jusqu’aux oreilles, mais ne sautez pas trop vite aux conclusions. Lorsque vous écouterez la chanson Petit Homme, dites-vous bien que c’est plutôt une fille (Stella) que Maryse Letarte attend avec impatience. “Je sais que vous n’êtes pas très people au Voir, mais je te le dis quand même. En fait, j’ai écrit ce texte pour ma soeur qui a eu un garçon. Je le lui avais lu en présence de la famille. Tout le monde était bien ému, et c’est ce que je voulais! Je l’ai repris pour en faire une chanson, en enlevant quelques passages, car le poème était beaucoup plus long.”

C’est bien à l’image de l’auteure-compositrice-interprète, qui semble toujours prendre en note dans son carnet personnel les beautés et les aléas de la vie. Une forme d’introspection lucide qui, sur une chanson comme Non merci, n’emprunte pas quatre chemins pour résumer l’amour. Des temps d’arrêt qui prennent la forme de miniatures musicales salvatrices. Sur son nouvel album intitulé Ni le feu, ni le vent, mixé par Erwin Autrique (Keren Ann et Benjamin Biolay), sa démarche musicale prend des teintes impressionnistes. Aux cordes (violon, violoncelle) s’additionnent la flûte traversière, le flugelhorn ou le hautbois. Avec le piano qui trône au centre, cette instrumentation nous dévoile un souci du détail presque pointilliste.

Quelques thèmes semblent chers à l’auteure, dont cette réalité qui s’impose parfois comme un mirage qu’on ne voudrait pas remettre en question. “Tu dois penser à Icône, j’imagine. Ça remonte à l’adolescence. On se convainc que ce sera génial de voler de ses propres ailes, on veut que ça arrive le plus vite possible, ça motive notre élan. Rendu là, tu te rends bien compte que c’est très différent de ce que tu pouvais imaginer. Moi, ce fut par rapport à la musique. À l’époque, il y avait cet homme qui m’influençait beaucoup. Ce qui m’a inspiré cette chanson, c’est quand je l’ai rencontré pour de vrai, dans sa réalité. Une personne ordinaire, qui vit en retrait, désillusionnée par l’industrie de la musique. Pour moi, c’était tout autre chose comme vie. Mais il faut voir cette chanson comme une forme d’hommage aussi”, un hommage à un destinataire dont elle préfère taire l’identité.

Le même exercice s’expose avec J’en sais peu ou prou de la réalité, je peux toujours rêver, je ne te reconnais plus du tout, une chanson qui rivalise pour une place en tête du palmarès des titres les plus longs. “Cette fois-ci, c’est plus personnel, précise-t-elle. Il arrive un moment dans un couple où l’autre avec qui tu partages ta vie se dévoile à toi sous un tout autre jour. Tu te crées une image, une idée sur sa personnalité, et tout d’un coup tu constates que ce n’est plus vrai. Tu restes adulte, il ne s’agit pas d’un psychodrame hystérique. Tu en discutes, mais c’est tout de même un choc. On pense connaître quelqu’un, mais en réalité on extrapole.”

Tout ça est chanté avec cette voix atypique et parfois vulnérable qui laisse de côté les artifices. Celle qui se considère avant tout comme une arrangeuse de musique cultive une esthétique bien singulière qu’on aurait du mal à comparer à celle de Coeur de pirate. “On peut faire de la musique romantique sans que ce soit sirupeux, indique-t-elle. Il y en a pour qui des chansons romantiques, où l’émotion est importante, c’est impossible. Ils ne veulent pas toucher à ça. Ils pensent au cliché amour-tendresse, mais ce n’est pas que ça! C’est un art de jouer avec l’émotion. C’est bien le fun des guitares électriques et une voix qui écorchent, mais souvent ce n’est qu’une façade. Tu peux aussi écrire un texte abstrait, où personne ne saura de quoi tu parles; c’est sûr que tu ne te feras pas niaiser. Quand j’écris, je reconnais les limites de ce qui pourrait rendre un texte mièvre. Ces émotions, je les assume.”

À écouter si vous aimez /
Keren Ann, Andrea Lindsay, Lykke Li

Antoine Léveillée, VOIR

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Maryse Letarte lance son nouvel album (La Presse)

LAPRESSE_LOGO_CoulLa chanteuse Maryse Letarte lance officiellement ce lundi, à Montréal, son nouvel album intitulé Ni le feu, ni le vent, dont elle signe paroles, musique, réalisation et arrangements.

L’auteure-compositrice-interprète en assume également la direction artistique, en plus d’y jouer de plusieurs instruments, dont le piano, les claviers, l’orgue, le glockenspiel et les percussions.

Une quinzaine d’autres musiciens ont également participé à l’album, dont le premier hautbois de l’Orchestre symphonique de Montréal, Theodore Baskin, que l’on peut entendre sur le premier extrait Ni le feu, ni le vent.

Maryse Letarte se promènera par ailleurs aux quatre coins de la province avec le spectacle Le feu, le vent, la neige, qui proposera des pièces de Ni le feu, ni le vent et de Des pas dans la neige, lancé il y a deux ans.

La chanteuse sera notamment au Petit Champlain de Québec le 1er décembre et au La Tulipe, à Montréal, le 7 décembre. Elle offrira également des spectacles à Sorel, Saint-Hyacinthe, Shawinigan, Gatineau et Granby dans les prochaines semaines.

La Presse Canadienne, Montréal

Voir l’article sur cyberpresse.ca

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Artiste accomplie, mère en devenir (Michelle Coudé-Lord, Journal de Montréal)

logo-jdm-2013L’auteure-compositrice Maryse Letarte enceinte de sept mois, pleine de vie et de défis donc, est fière de ce nouvel album, Ni le feu, ni le vent qu’elle présente sur scène un peu partout en province.

Cet album, il est totalement de son cru ayant signé les arrangements et sa réalisation. Fille déterminée de Saint-Hyacinthe, Maryse, la future maman que les gens pourront découvrir ou redécouvrir le 7 décembre prochain au La Tulipe, nous parle de son métier, qu’elle saura faire cohabiter avec le bébé à venir.

La petite famille est bien prête. Paroles d’une artiste accomplie et d’une mère en devenir.

Pourquoi ce projet est-il important?
C’est mon évolution.

Quelle est, à votre avis, la plus grande difficulté de ce projet?
Ce fut de résister à la tentation de tout recommencer à partir de zéro quand est venu le temps d’y replonger après l’euphorie que j’ai connue avec Des pas dans la neige.

Que vous apporte ce métier?
La possibilité d’exprimer tout plein de sentiments et de réflexions grâce aux mots et la musique. De faire de belles rencontres. De sentir que je sers à quelque chose.

Parlez-nous de cette première grossesse. C’est quoi chanter lorsqu’on a la vie en soi?
C’est une grossesse que j’espérais depuis plus de cinq ans. Une grande surprise et le plus grand bonheur. Le plus grand cadeau que je pouvais recevoir. Il semblerait qu’un bébé entend la voix de sa mère au stade où je suis (29e semaine), alors chanter lorsqu’on porte la vie en soi, c’est donc chanter déjà pour son bébé. Cette grossesse m’apporte confiance et courage.

Comment allez-vous concilier travail et carrière?
J’ai la chance d’avoir mon studio à la maison. C’est ici que je fais la grande majorité des étapes de la production de mes disques (écriture, composition, arrangements, enregistrements, etc.) en solitaire, à part pour la présence de mon chat Bardamu, qui fait office d’assistant à la prise de son (rire). Après la naissance de Stella (c’est, sous toute réserve, le nom que portera ma fille), j’ai donc l’intention, de reprendre la vie de studio à la maison, avec l’aide de quelqu’un de la famille à la maison pour rester près de ma petite. À la mi-décembre, quelques semaines avant l’accouchement, je termine une série de spectacles intitulés Le feu, le vent et la neige.

Chanter vous apporte quoi?
Chanter, pour moi, c’est une des multiples facettes de mon métier. Ma voix est un instrument. Mais, c’est l’instrument le plus fascinant du monde. Mon but, lorsque je chante, n’est pas de ressentir un pouvoir grâce à des prouesses ou des acrobaties, mais d’interpréter le plus sincèrement, le plus justement qui soit, le sentiment que je veux que ma chanson dégage.

Vous êtes sur scène, il y a le public devant vous. Quels sentiments vous habitent?
Je me sens privilégiée.

La situation de l’industrie du disque vous inquiète? Comment réagir?
Mon travail est de faire de la musique, et ce, même si plus aucun support pour la vendre n’existait. Mais comme on vit dans un monde où tout se vend, quelle inquiétude y a-t-il vraiment? Moi, ça fait près de 10 ans que je tiens le même discours: ça coûte terriblement cher au public d’écouter de la musique aujourd’hui (connexion Internet, ordi, iPod, en plus des systèmes de son traditionnels); comment se fait-il que les revenus des créateurs baissent plutôt que d’augmenter? Ce sont les fabricants d’ordi, etc. qui en profitent. Ne s’agit-il donc pas que d’un problème de répartition des revenus de chacun? Ça, c’est la guerre que les organismes de gestion du droit d’auteur et des producteurs de disques doivent livrer à chaque instant, mais ce n’est pas ma guerre à moi personnellement, heureusement. Moi, je fais la guerre aux accords qui ne sonnent pas bien! Ha! Ha!

Pourquoi le titre Ni le feu, ni le vent?
Il s’agit du titre d’une des pièces de l’album et je trouvais qu’il résumait à merveille le contenu de l’album qui est habité par les éléments et par l’amour que ni le feu, ni le vent ne peuvent détruire. Mes propos illustrent souvent l’ambiguïté face à l’amour et le fait que plus on aime plus on va, tôt ou tard, souffrir, parce que tout le monde quitte un jour, d’une façon ou d’une autre. La solution n’est pas de rester fermé et de passer à côté du bonheur pour éviter le malheur. On doit se faire à l’idée qu’on ne peut passer à travers la vie en restant indemne, qu’il faut aimer autant qu’on en a besoin. Et Dieu sait qu’on en a besoin. Qu’on s’en rende compte ou non.

Maryse Letarte sera en spectacle le 25 novembre, au Marine Cabaret, à Sorel, et le 1er décembre, au Petit Champlain à Québec.

Voir l’article sur canoe.ca>>>

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Marie-Christine Blais, La Presse

Disques de Noël : la deuxième bordée
Maryse Letarte – Des pas dans la neige * * * *
L’an dernier, le CD Des pas dans la neige de Maryse Letarte avait été mon coup de coeur et je n’étais pas seule dans ma gang! Cette année, le CD sort en version 33 tours, magnifique, avec en prime un téléchargement gratuit de l’album, du papier d’emballage aux couleurs de Miss Letarte et surtout un beau son analogique, face A, face B.

Photo Vynile 1

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